
Par Claude Monnier : Tanya Roberts n’était pas une grande actrice et elle n’a pas fait de grands films mais elle a au moins un titre de gloire : elle a eu le rôle-titre dans le meilleur film de femme en peau de bête de l’histoire du cinéma : Sheena, reine de la jungle. Cette œuvre innocente est sortie de sa tanière lors de la dernière année insouciante de notre ère : 1984, avant l’explosion du SIDA, avant le terrorisme de masse, avant les effets accélérés du réchauffement climatique, avant les pandémies, avant… Est-ce pour cela que le deuxième Wonder Woman qui va bientôt sortir, avec cette autre déesse qui a pour nom Gal Gadot, exhibe nostalgiquement cette date ?…
Tanya avait en outre un avantage que n’ont pas tous les êtres humains : la caméra l’adorait. Exactement comme la dorée Marilyn. Il suffisait que Tanya entre dans le champ (ou dans un champ) pour que ses yeux bleu clair nous hypnotisent et pour que son galbe nous galbanise. Nous galvanise, pardon.

La merveille Tanya, son prénom l’y prédestinait, a été aussi la compagne de 007, comme autrefois la blonde Romanova. Et comme l’annonçait le titre anglais de ce Bond meilleur conçu en 84 : sa vue nous tuait.
Ah, Moore… Je n’ai pas suivi après lui la carrière érotique de Tanya, dans des directs-to-video peu dignes de ses charmes, mais ce n’est pas nécessaire : il suffit de la voir se baigner dans Dar l’invicible pour l’avoir ; et dans Sheena, il suffit qu’en pagne (ou sans) elle déambule pour annuler tout préambule.

007, septième art ou septième ciel, c’est du pareil au même : tu as bien fait, déesse, de retourner dans ton domaine…
Claude Monnier
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