Par Claude Monnier : C’est connu : la mort du Nouvel Hollywood a été provoquée à la fois par le bide de La Porte du Paradis et par le triomphe des films merveilleux du tandem Lucas-Spielberg. Ce qui est moins connu, c’est le rôle du producteur Lawrence Gordon dans ce décès. Passionné par les films deLire la suite « Dillinger : le premier film de John Milius revient en coffret collector »
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L’Exorciste cinquantième anniversaire : le silence du Diable
Par Claude Monnier : Pour commencer, si l’on veut vraiment rendre hommage à ce classique absolu qui souffle cette année ses cinquante bougies, il faut jeter dans les flammes de l’Enfer la version rallongée de 2001 et ne conserver que la version originelle, épurée. En effet, et contrairement à ce que proclame une jaquette mensongère depuisLire la suite « L’Exorciste cinquantième anniversaire : le silence du Diable »
Marlowe : le retour de Neil Jordan
Par Claude Monnier : Entendons-nous bien : Marlowe, le nouveau Neil Jordan, n’est pas Chinatown. A contexte identique (Los Angeles, fin des années trente) et à héros similaire (un privé désabusé mais incorruptible), Marlowe n’a pas le formidable cachet d’authenticité du film de Polanski. Malgré son beau cinémascope, le film de Jordan possède même un aspectLire la suite « Marlowe : le retour de Neil Jordan »
Arlington Road
Par FAL : Mark Pellington est ce que les Anglo-Saxons appellent un hyphenate. Littéralement, « un trait d’union ». Autrement dit, dans l’industrie cinématographique, quelqu’un qui collectionne les casquettes : il est tout à la fois réalisateur, acteur, monteur, producteur et scénariste. Mais, malgré cette quintuple polyvalence, son nom ne dit pas grand-chose aux cinéphiles français. Aux États-Unis,Lire la suite « Arlington Road »
Ridley Scott : passage de relais
Par Claude Monnier : Entre la post-production du gigantesque Napoléon et la préproduction du tout aussi gigantesque Gladiator 2, Ridley Scott, 86 ans, a accepté une commande de la firme Samsung. C’est qu’il ne faudrait pas rester sans rien faire ! Behold, ça s’appelle. Qu’est-ce que Behold ? Il s’agit d’un court-métrage visant à démontrer lesLire la suite « Ridley Scott : passage de relais »
LE SOMMET DU CINÉMA AMÉRICAIN ?
Par Claude Monnier : Le Parrain 2e partie (1975), Barry Lyndon (1975), Sorcerer (1977), Voyage au bout de l’enfer (1978), Apocalypse Now (1979), Raging Bull (1980), La Porte du Paradis (1980), Blade Runner (1982)… En l’espace de sept ans se crée dans le cinéma commercial américain une étonnante concentration de films à la fois spectaculaires etLire la suite « LE SOMMET DU CINÉMA AMÉRICAIN ? »
Trois jours à vivre
Par FAL : L’amnésie étant, avec le bon sens, la chose du monde la mieux partagée, les critiques qui, il y a quelques mois, se sont pâmés devant le film de François Ozon Mon crime ont bien signalé qu’il s’inspirait d’une pièce de théâtre, mais ont omis de préciser que le sujet avait déjà été traitéLire la suite « Trois jours à vivre »
Un Américain bien tranquille de Joseph L. Mankiewicz : matrice du Nouvel Hollywood ?
Par Claude Monnier : Même s’il n’est pas le plus connu des films de Joseph L. Mankiewicz, Un Américain bien tranquille (1958) constitue une étape capitale dans l’histoire de la modernité hollywoodienne. La modernité hollywoodienne, c’est bien sûr cette période, popularisée par Peter Biskind sous le nom de « Nouvel Hollywood », qui commence en 1967 avec BonnieLire la suite « Un Américain bien tranquille de Joseph L. Mankiewicz : matrice du Nouvel Hollywood ? »
Ciné Pop-Corn : 1975-1995
Par FAL : Quand vous abordez Philippe Lombard pour lui parler de son dernier livre, il vous interrompt tout de suite pour vous demander : « Lequel ? » Car ce Lucky Luke du livre de cinéma écrit plus vite que son ombre et a toujours plusieurs marmites sur le feu. Les mauvais esprits diront qu’il creuse toujours leLire la suite « Ciné Pop-Corn : 1975-1995 »
Sentimentalement vôtre
Par FAL : Parce que Carol Reed s’est inscrit dans l’histoire du cinéma comme le réalisateur du Troisième Homme, on a tendance à oublier ses autres films, et en particulier son dernier, que certains considèrent même comme son film « de trop ». Il est vrai que, même si le scénario est dû à Peter Shaffer, auteur d’AmadeusLire la suite « Sentimentalement vôtre »